Nous voilà au cœur du Mois de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS pour les intimes) et en plein dans la Semaine de la finance solidaire.
Je ne reviendrai pas sur les évènements cités précédemment (ciné-débats à Guichen et à Combourg), -vous pouvez les trouver ici - je voulais plutôt vous parler de vos sous à vous et de ce que vous pourriez en faire.
J’imagine que la plupart de votre épargne est placée en banque. Rémunéré à quelques pour-cent, la banque le fait fructifier en le plaçant à droite à gauche sur des placements plus ou moins surs, plus ou moins éthiques, plus ou moins proches de chez vous. D’ailleurs, vous ne savez pas trop à quoi il sert pendant qu’il « soit disant dort ».
Si c’est de l’épargne pure et dure, et que vous ne souhaitez pas y toucher dans l’immédiat, vous pouvez aussi le placer dans des entreprises qui correspondent à vos valeurs.
- A la Nef, vous avez une garantie de transparence. Tous les ans, la coopérative vous envoie la liste des projets financés, avec une description, les montants, etc. Tous dans les domaines culturels, sociaux ou écologiques. Vous pouvez y placer votre épargne sur un livret, et devenir actionnaire.
- Pour favoriser le développement des énergies renouvelables vous pouvez prendre des parts sociales (des actions) directement dans un projet d’énergie citoyenne (centrale solaire de Bruz ou parc éolien de Béganne ou de la Roche aux fées par exemple) ou dans Énergie partagée, qui participe à ces projets. 100€ la part. Epargne rémunérée car tarif d'achat garanti.
- Pour développer l’agriculture biologique, vous pouvez prendre des parts dans la Foncière Terre de Liens, qui achète des terres agricoles pour les louer à des agriculteurs bio ou engagés dans une démarche écologique
- Pour développer le logement social, vous pouvez investir dans la Foncière d’Habitat et humanisme
Notez que Habitat et Humanisme et Terre de Liens donnent aussi droit à des réductions d’impôt au titre de l’investissement dans des PME.
Voilàààà. Évidemment, le fait que la fin de l'année fiscale approche n'a rien à voir avec le fait que je présente ma chronique comme ça... (noooooon. du tout.)
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