Recup' solidaire

Cette semaine, Le monde autrement fait un zoom sur Envie 35 et Emmaüs. De chouettes entreprises d’insertion qui permettent à des gens « éloignés de l’emploi » comme on dit, de retrouver un job, un rythme, un rôle, bref, de se réinsérer.

 Alors que le marché du travail se tend, que le taux de chômage fait péter les scores et que même les travailleurs sont mal au boulot de pression et de peur de perdre leur taff, il faut penser à se serrer les coudes. Et favoriser les entreprises d’insertion c’est une bonne façon de le faire.

D'éco Solidaire, la recyclerie créative de Bordeaux
On peut penser au Relais aussi, avec les magasins de fripes Ding Fring à Rennes ; on peut penser à la Feuille d’érable, qui collecte les papiers et cartons des entreprises pour les recycler, ainsi que les cagettes pour en faire des allume feu. A Bain de Bretagne, il y a la recyclerie Mode Recup et le magasin de déco Mode déco.


 Il y a aussi toutes ces entreprises de services à la personne qui embauchent des gens en difficulté et les accompagnent dans leur nouveau travail, comme Action à Guichen.

Sur le site de Boutique Solidaire Bretagne, si vous cliquez sur la pastille rouge de la plus value fournisseur « solidaire », vous aurez une liste des entreprises d’insertion. Ainsi que de travail adapté, c’est ainsi que l’on appelle les entreprises qui emploient des personnes handicapées. Le CAT de Bain de Bretagne par exemple conditionne du café bio et équitable.


Sur different solution. une bonne idée non?
Pour revenir à Emmaüs et ses amis de Mode d’éco, ce sont de vraies mines pour qui aime bricoler, rénover, décorer… Sur Facebook, le compte « Different solutions » donne des tas d’idées de détournement d’objets : une veille échelle comme porte manteau. Le web regorge de blogs donnant des idées en tout genre, comme ce rideau en boutons sur madebyisa, ou ces étagères en caisses de vin  En fait, je pense que l’avenir des recycleries, c’est de regrouper dans un lieu des objets inusités, des créateurs, des personnes en difficulté sociale, des amateurs de Do It Yourself, et de proposer de l’occase, des objets rénovés, et des ateliers pour apprendre à les rénover. Exemple : la recyclerie créative de Bordeaux ! Durant la semaine de réduction des déchets, des mamies ont fait des lampes customisées avec du tricot, des jeunes relookaient des chaises, d’autres repeignaient des meubles ringards… En plus de promouvoir une économie circulaire, cela permettrait de mettre vraiment en lien différents publics, autour de la création. (A ce sujet, voir l’article sur Ellen Mc Arthur dans la surprenante et très chouette revue We Demain)

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